Les Français et la sécurité privée.
Les Français sont conscients que la sécurité privée est devenue elle aussi nécessaire pour venir en appui aux policiers et aux gendarmes.
Un sondage Ifop, réalisé pour le compte l’Union des entreprises de sécurité privée (USP) et dont Le Figaro détaille le contenu, en témoigne. Désormais, 65% des personnes interrogées disent avoir confiance dans ces professionnels pour assurer leur sécurité.
Les Français font donc confiance aux professionnels de la sécurité privée pour assurer leur protection.
Encore méconnues des Français jusqu’en 2015, les épisodes d’attentats qui ont frappé le pays ont contribué à mettre les sociétés de sécurité privée en bonne posture.
Dans ce contexte de menace, elles ont su prouver leur capacité opérationnelle et leur réactivité.
Un secteur en plein développement.
Aujourd’hui en plein développement le secteur de la sécurité privée se retrouve régulièrement au cœur de l’actualité.
Au vu de cette nouvelle place, on peut se poser la question du regard que portent les Français sur ce secteur en plein essor.
La sécurité privée est de plus en plus connue du grand public. Les différents domaines d’activité sont relativement bien identifiés, les professionnels inspirent confiance et sont considérés.
Les Français considèrent par ailleurs que le secteur offre des opportunités de carrière. Ils sont aussi très nombreux (75%) à estimer que la sécurité privée a un rôle à jouer en complément des pouvoirs publics.
Un avis particulièrement intéressant à l’heure où les questions de co-production entre les sociétés de sécurité privée et l’Etat sont d’actualité.
Les sociétés de sécurité privées en progression.
Le recours aux sociétés privées de sécurité progresse depuis quelques années dans l’Hexagone. En 2016, un peu plus de 10 000 entreprises employaient 167 800 personnes (+ 14 % par rapport à 2011). Le chiffre d’affaires, en 2016, a atteint 6,6 milliards d’euros, soit 10 % de plus que deux ans auparavant.
C’est aussi parce que le secteur englobe de plus en plus de spécialités : gardiennage, sûreté portuaire et aéroportuaire, sécurisation des sites sensibles, télésurveillance, vidéosurveillance, transports de fonds, protection rapprochée…
Pour renforcer ce secteur, plusieurs pistes ont été avancées. Créer « une filière complète des métiers de la sécurité », de la classe de 3e jusqu’aux études universitaires. Renforcer l’encadrement au sein de ces sociétés : seuls 2 % des salariés sont des cadres, relève une note de l’Insee. Développer les pouvoirs du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), l’organisme régulateur qui supervise la profession.