Entreprises de Sécurité Privée et COVID19
Le COVID 19 (Coronavirus)
Le Groupement des Entreprises de Sécurité Privée (le GES) a publié un communiqué pour alerter
les pouvoirs publics sur la situation du secteur.
Face à cette situation que connaît la France, et afin de contribuer à la lutte contre l’épidémie
COVID19, les entreprises de sécurité privée, font face à de multiples difficultés.
Dans le communiqué du GES du 16 mars, il est demandé que les entreprises de sécurité privée
bénéficient de dérogations de circulation, à savoir :
- Les agents de sécurité privée ;
- Les agents de sécurité incendie (SSIAP) ;
- Les salariés chargés de la maintenance curative des systèmes de sécurité électronique ;
- L’encadrement intermédiaire de proximité ;
- Les dirigeants d’entreprises.Cette dérogation dans le cadre des mesures de confinement, vise à préserver la sécurité des
activités qui seront encore autorisées. Aussi elle permet d’assurer la sécurité d’un certain nombre
de points sensibles et/ou d’importance.
De même, les lieux désormais fermés, comme les sites industriels par exemple, nécessitent
d’être gardiennés et surveillés un minimum.
Assurer la sécurité des agents.
Le GES demande également à ce que les entreprises de sécurité privée bénéficient d’un
approvisionnement en gels, masques et gants, pour assurer la sécurité de leurs agents.
Enfin, en prévision du retour à la normale, le groupement souhaite la prolongation de la durée de
validité des cartes professionnelles des agents de sécurité, compte tenu des retards possible en
recyclage.
Autres informations : il n’est pas possible de mettre en œuvre :
- Des relevés obligatoires des températures corporelles de chaque employé, agent ou visiteur;
- Ni de collecte de fiches ou questionnaires médicaux auprès de l’ensemble des employés et
agents.
Par contre il est possible de :
- Sensibiliser et inviter ses employés à effectuer des remontées individuelles d’information les
concernant en lien avec une éventuelle exposition, auprès de lui ou des autorités sanitaires
compétentes ; - Faciliter leur transmission par la mise en place, au besoin, de canaux dédiés;
- Favoriser les modes de travail à distance et encourager le recours à la médecine du travail.En cas de signalement, un employeur peut consigner :
- La date et l’identité de la personne suspectée d’avoir été exposée ;
- Les mesures organisationnelles prises (confinement, télétravail, orientation et prise de contact avec le
médecin du travail, etc.).
Chaque employé/agent doit pour sa part mettre en œuvre tous les moyens afin de préserver la santé et la
sécurité d’autrui et de lui-même (article L.4122-1 du Code du travail) : il doit informer son employeur en cas
de suspicion de contact avec le virus.